Comme c'est souvent le cas, des éléments répertoriés lors de précédentes études ont été égarés. L'association tente de rassembler et protéger ces objets. Jean-Pascal Leriche est ainsi parvenu à
retrouver une seconde souche, précédemment décrite par Lothaire Mabru, qui avait disparue.
La rallonge du brunidèir manque toujours.
— un pihet en buis décoré et incrusté de métal
- une souche incrustée en bois de fruitier
- un bohet en deux parties dont l’une incrustée
- une poche en peau retournée de facture récente.
Répertoriée en page 28 et 44 de l'ouvrage "La cornemuse des Landes de Gascogne" par Lothaire Mabru
Nos remerciements à Lothaire Mabru et à Jean-Simon Leroy pour leurs autorisations.
« …Deux autres musiciens jouaient de la cornemuse à Saint-Symphorien : le père et le fils Dubourg, le premier né en 1843 ; le second prénommé Claouriot, né
en 1869 et décédé peu avant 1939. Ils participent tous deux aux concours de Bounloures (Bohas) de Saint-Symphorien en 1889, et sont classés second ex-æquo. Ils ont vraisemblablement participé au
concours de Villandraut de 1888, puisque «Le Conservateur du Bazadais» les présente comme étant tous les deux premier prix de Villandraut. Claouriot Dubourg est encore présent dans les mémoires
(1985) et l’on se rappelle qu’il jouait de la cornemuse lors de la tuaille du porc, qui était aussi une occasion de faire la fête et de danser.»
la cornemuse des landes de Gascogne, Lothaire Mabru
Fait rare : cet instrument est connu pour avoir animé des festivités, et son bohaire est connu. Son importance est notable parmi "les anciennes". Plusieurs copies ont été réalisées. Une étude sonore sur fac-similé a été réalisée par Jean Pascal Leriche qui confirme l'accord en tierce mineure.
L'Association "BOHAIRES DE GASCONHA" - fondée en 1993 - a pour Objet de développer la pratique et l'expression de la « Cornemuse des landes de Gascogne » dite « Boha » et de tous les instruments de musique à vent de tradition populaire gasconne.
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